Slumberland...

...est un groupe de musique composé d'auteurs de la bande dessinée, d'amis de la BD.
Composé principalement de:
- Agnès CHARVIER (Co-fondatrice d'Attakus Collection & Comix Buro) au chant.
- Fabien VEHLMANN (Seuls, I.A.N, Sept...) au chant.
- Juanjo GUARNIDO (Blacksad, Sorcellerie) à la guitare.
- Pierre BOISSERIE (La croix de Cazenac, Flor de Luna, Dantès...) à la basse.
- Pierre FRANCILLON ( Super Consultant Informatique) à la batterie.
- Stef "SIRO" BRANGIER (Aquablue, Polka, Voyageur...) à la guitare.
- Frédéric PEYNET (Le Feul) à la guitare.
De nombreux amis viennent se joindre à eux sur scène: Stephen Desberg (clavier), Gonzague (guitare), Labiano (batterie), Eric Liberge (batterie).


lundi 6 juillet 2009

Slumberstory Episode 27 Fête de la musique 2009 suite


A la pause on ouvre les bouteilles dans la boutique, merci les gars !

Dehors le trottoir s’est vidé. Interrogation. Va-t-on jouer la deuxième partie pour nos amis les keufs qui déboulent, façon Judge Dredd, carnet de procès-verbal en main, pour se joindre à la fête.

On admirera, entre parenthèse, l’officier zélé se baladant, pour plus de sûreté, par paquet de quatre, comme les riz au lait, distribuant, fier du devoir accompli, le PV qui dicte la loi inflexible et utile à l’ordre public, sur le pare-brise d’une voiture garé sur une place « livraison ». Oui honte sur vous automobilistes délinquants, qui menacez, on s’en doute, l’intégrité de la République, un dimanche à 17:30, en volant avec une insolence rare, la place des camionnettes livreuses. Les livreurs de magasins fermés le dimanche en début de soirée comprendront mon appel au civisme !

Mais la loi…C’est heu…. La loi, comme dit le poète.

En deuxième partie, comme par enchantement, le public revient aussi sec. Aussi nombreux, aussi motivé ! Gonflés à bloc, les 5 musiciens excités comme des puces, remettent ça.

Ce soir-là, Slumberland va déchirer sa mémé, selon l’expression chère à un certain scénariste bassiste affichant des pieds à la tête sa dévotion aux Who.

28 morceaux. Et le groupe va, non seulement tous les passer, mais à la demande générale, bisser trois des plus grands tubes de la première partie. Un vrai beau moment de rock’n roll trottoir !

Merci à Album Comics, merci à tous ceux présents ce soir-là. Xtra merci à Olive, reporter fidèle au poste, appareil photo en main, et qui a même capté du son. Et à un autre Olivier, Vatine, qui lui aussi, a mitraillé la soirée. Merci les gars, ainsi d’ailleurs qu’à la Vatine family ! Leurs reportages fournissent les images de ces articles. Viva Comix Buro !

Merci à l’harmoniciste inconnu qui s’est joint à Slumberland au débotté pour quelques chorus bluesy improvisés mais bon esprit.

Et bien entendu, Arthur et Agnès dans leur duo sur stairway to heaven !





jeudi 2 juillet 2009

Slumberstory Episode 26 Fête de la musique 2009


La fête de la musique !!

Le 21 juin 09, c’est la quatrième édition à laquelle le groupe participe. Boulevard des Bulles, la boutique de Jean Louis Rasquain, décline l’offre d’invitation, cette année. Le groupe va se trouver un autre emplacement.

Du coup, on procède à quelques ajustements.

D’abord l’emplacement lui-même. On n’ira pas bien loin, une ou deux centaines de mètres en amont du Boulevard St Germain, au carrefour d’icelui avec le Bd St Jacques. Hé oui, pour les parisiens férus de bonne lecture, c’est pile poil l’adresse d’Album Comics ! Les gars sont accueillants, l’endroit et la boutique sont tout à la fois sympas et stratégiquement ultra bien situés.

Ensuite, côté technique, fini les amplis qui peinent à restituer leurs 75 watts maxi sur le trottoir en luttant pied à pied avec,un groupe de neo sidérurgistes qui se serait installé dix mètres à côté.

Les trois guitaristes dont un bassiste plus la voix d’Agnès sont directement pluggés et mixés dans la console du groupe pour être relayés dans une sono qui va cracher via deux satellites et un caisson de basse ses 900 watts en stéréo jusque dans la rue Dante.

Il va être difficile d’ignorer l’événement Slumberland chez Album Comics !

Enfin l’horaire. Le concert démarre beaucoup plus tôt que les autres années. Vers 18:30. Du coup, on n’attirera pas les pochtrons de fin de soirée ni les bandes de djeunz du même acabit (de fin de soirée j’entend hein…), qui certes foutent une ambiance du diable, mais ont la fâcheuse tendance à reproduire la capacité d’attention et de fidélité qu’ils ont dans leur consommation de medias en général, c’est-à-dire qu’ils te zappent au bout de 3 chansons maxi, sans même, pour le coup, avoir à dépenser 3x 50 cts plus le coût d’un SMS pour taper 1 ou 2.

Car les musiciens du 21 juin, à Paris, du moins, s’installent pus tard dans la soirée en général.

Tout cela paie. Franc succès à la clé.

Pourtant, la setlist est à rallonge. 28 morceaux sont prévus, coupés en leur milieu par une pause. Et dès les deux ou trois premiers morceaux, les badauds et amateurs forment un cercle compact autour du groupe, d’une petite centaine de personnes, arrêtez-moi si je me trompe ! Et ça participe, et ça reste tout du long ! Les enfants dansent, les grands chantent en chœur, ça frappe dans ses mains. Le groupe est porté dans ses efforts.

La suite de la fête au prochain épisode. En attendant, les premières photos issues du reportage de Kochiz, l'envoyé permanent volontaire sur les scènes de combats slumberlandais.










mardi 30 juin 2009

Slumberstory 25 Mantes la Jolie 2009





16 mai 2009.

Mantes la Jolie voit double.

En effet Slumberland, en ce samedi au climat indécis, qui se retiendra toute la journée de tourner mal, Slumberland, donc, va repasser les plats pour un deuxième service dans la même journée. Deux concerts ce même samedi, un en après-midi, et un en soirée. Pas avare de ses efforts le groupe fait des heures sup. Et avec le sourire s'il vous plait.

C’est le festival Bulles de Mantes qui accueille. La scène est dans la grande cour d’accueil des festivaliers. Ca c’est pour le concert prévu dans l’après-midi.

Phénomène inhérent à l’angoisse du chasseur de dédicace BD, ils sont peu nombreux à être venus pour autre chose que l’obtention d’un petit mickey crafougné ou exécuté de main de maître sur la page de garde de leurs albums.

Alors pour les faire abandonner leur place dans une file d’attente devant un auteur, autant prier Saint Universal de signer un échappé de télé-crochet qui aurait quelque chose à dire: c’est mission impossible.

En conséquence, ils sont peu nombreux à venir applaudir, soutenir et participer à l’ambiance de ce set printanier du groupe, qui finit par ressembler à une répétition grandeur nature, le groupe jouant pour les graviers et une poignée de bonnes âmes, dont un petit garçon choupinet et sa maman, qui eux, sont venus exprès !

Alors pour se faire remarquer, Slumberland ne joue pas petit bras. Le groupe donne tout ce qu’il peut. Et finalement, peu avant la fin de Sweet Dreams, fait littéralement péter les plombs.

Le site entier se retrouve alors plongé dans le noir. Panne de jus. Ceux qui n’étaient pas au courant que le groupe jouait, n’ont, pour le coup, plus de courant du tout. La panne dure quelques minutes, puis le concert reprend….. heu…. Dans l’indifférence totale, car, faut pas rêver, le rock’n roll ne pèse pas lourd dans le cœur d’un lecteur de BD qui bave son attente d’une dédicace. (moi aussi, je vous aime….)

Le soir, sous la tente qui accueille le repas et la réception offerte par la mairie, Slumberland passe au deuxième service pour un set, qui, cette fois, se déroulera dans une ambiance de feu, les invités dansant et chantant tous les refrains. On ne les avait pas vus aussi déchaînés depuis Bruxelles, ma parole !


Reportage photos par Kochiz









vendredi 26 juin 2009

Envoyé spécial: O. Vatine

Bientôt chroniqué dans la grande saga de la Slumberstory, l'épisode de la fête de la musique 2009 fut un beau moment.
Olivier Vatine, envoyé spécial depuis le Bd St Germain était présent.

Il témoigne par l'image.

Merci !



Vous souvenez-vous ?

Cette nuit, l'orage, les éclairs et le tonnerre ont réveillé tout le monde en sursaut, en effrayant surtout, ici, un petit garçon de bientôt trois ans.
Le ciel s'est fâché. Cette nuit, il a piqué une gueulante, comme rarement j'en ai été témoin.
Et tout un pan, de nos enfances et/ou adolescences de quadras, qu'on le veuille ou non, a passé l'arme à gauche, cette nuit.
Cette nuit Michael Jackson est mort.

jeudi 18 juin 2009

Slumberstory Episode 24 Répète Studiosud hiver 2008/09

Slumberland a hiberné tout l’hiver 2009.

Ce petit mammifère musical, en effet, selon une tradition ancestrale, se réfugie dans son sous-sol, une ancienne chambre froide reconvertie, afin, dans un premier temps de se soustraire aux yeux du monde. N’étant pas assujetti aux feux des projecteurs médiatiques et à son addiction chronique, car, de fait, rien ne l’oblige à entretenir un quelconque buzz, comme d’autres, dont c’est le métier, soufflerait sur les braises d’un fragile feu indispensable à leur survie sans quoi le désintérêt du public, même provisoire suffirait à les remplacer par la prochaine nouvelle star en herbe, laquelle, à son tour…..

Oui heu bon… Donc Slumberland s’enterre dans son studio, car en hiver, aucune proposition de concert ne vient lui botter le train.

C’est l’occasion de bosser. Chez Slumberland, on bosse le week-end, et plus particulièrement le dimanche.

Soir.

Le groupe a acquis une certaine maturité, tente quelques nouvelles expériences sur des terrains musicaux encore inexplorés. Toujours pas de composition inédite. Pourtant il en est vaguement question, lorsque PierreF et/ou Agnès demande à écouter les maquettes que PierreB ou SteF enregistrent dans leur coin, en se gardant, le plus souvent, de les infliger à la face du reste du monde.

Ces « morceaux », pour la plupart incomplets, aiguillonnent temporairement quelques oreilles au sein du groupe. Mais à vrai dire, la formation a déjà fort à faire quand il s’agit d’établir un semblant de majorité pour décider de nouveaux titres à travailler pour faire vivre le catalogue des setlist. C’est la force et la vulnérabilité, tout à la fois, du groupe, déclarent les intéressés : Son éclectisme via les penchants et goûts naturels de tous et chacun. Brit pop d’hier et d’aujourd’hui, AOR, métal, chanson française et jazz.

Un cocktail incertain dont le manque avéré de cohérence fait le charme même des prestations du groupe.

Cet hiver 2009, beaucoup de travail hors Slumberland pour chacun de ses membres, distancient les répètes. Mais on tient bon la barre, on se cramponne à la rampe, on lâche pas la patate.

En avril, lors d’une répète, Agnès shoote les garçons. Un noir & blanc délicatement mis en lumière, baignant un art de la pose inné, pour chacun de ces modèles d’élégance moderne.

C’est pas tout à fait U2 à Memphis dans Rattle and Hum, mais d’un autre point de vue, c’est aussi pour ça qu’on n’est pas dans votre poste !











vendredi 12 juin 2009

Slumberstory Episode 23 Brive

L’été est loin, on a rangé les valises dans les vacances en carton. Ou l’inverse. L’automne arrive, nous sommes en novembre 2008. Les feuilles morteux se ramassent-t-à la pelleu. Slumberland va s’en chanter une version du côté de Brive.

Non !

Si !

Le retour ! Putain trois ans ! Trois ans qui se sont écroulés depuis la débâcle historique de Brive ! Le blog le fanfaronne fièrement dans le feu de sa fougue :

« Concert Pop-Rock par des auteurs-illustrateurs et scénaristes BD. En partenariat avec la librairie Bulles de papier, un concert pop–rock est organisé le samedi 8 novembre 2008 (de 18 heures à 20 heures) à l’auditorium Francis Poulenc du Conservatoire. Ce concert sera animé par des auteurs BD présents à la Foire du Livre. L’entrée du concert sera gratuite. »

Et c’est peu de dire que l’on sent comme un distinguo avec le premier passage du groupe en terre corrézienne ! Kochiz capte le concert en vidéo. Mise en ligne sur le blog :

http://slumberland-bd.blogspot.com/2008_11_01_archive.html

Le show est complet, son et lumière. Oublié le naufrage de fond de troquet, ouvrez les portes du rock’n roll, le vrai. Celui qui tâche, qui brûle les planches, qui n’a pas peur de taper sur les cases d’à côté.

Pour compléter la série vidéo, en bonus, quelques photos de la mise en place. Ca balance ! Comme d’habitude, on y voit une collection de portraits crispés à travers lesquels se lisent toute la méfiance naturelle du musicien amateur face à son matériel, souvent capricieux, câbles, boîtiers censément magiques, cordes cherchant plus ou moins la bonne intonation. Mais c’est le métier qui rentre, tout se passera bien comme dans 80% des cas.