Slumberland...

...est un groupe de musique composé d'auteurs de la bande dessinée, d'amis de la BD.
Composé principalement de:
- Agnès CHARVIER (Co-fondatrice d'Attakus Collection & Comix Buro) au chant.
- Fabien VEHLMANN (Seuls, I.A.N, Sept...) au chant.
- Juanjo GUARNIDO (Blacksad, Sorcellerie) à la guitare.
- Pierre BOISSERIE (La croix de Cazenac, Flor de Luna, Dantès...) à la basse.
- Pierre FRANCILLON ( Super Consultant Informatique) à la batterie.
- Stef "SIRO" BRANGIER (Aquablue, Polka, Voyageur...) à la guitare.
- Frédéric PEYNET (Le Feul) à la guitare.
De nombreux amis viennent se joindre à eux sur scène: Stephen Desberg (clavier), Gonzague (guitare), Labiano (batterie), Eric Liberge (batterie).


vendredi 29 mai 2009

Slumberstory Episode 15

Buc !

Ah Buc !

Ses employés municipaux, ses officiels si chaleureux. On pourra dire qu’ils ont insisté avec une vrai ferveur pour faire venir Slumberland ! Le maire lui-même n’a pas manqué une note du concert. Il faut dire qu’on avait bien eu le temps de le préparer. Ce fut un événement, en somme. Le 06 octobre 2007.

 Sinon, Buc a un vrai bon festival de BD.

mercredi 27 mai 2009

Slumberstory Episode 14 Festiv' Nation 2007 Paris

Une semaine est passée. Nous sommes le 27 juin 2007. Sans Agnès mais avec PierreF et Fabien, Slumberland s’installe sur la scène de Festiv’ Nation, Boulevard de Charonne.

Ce festival de BD est pour le groupe une sorte de première, dans son genre. Les voici invités à jouer, à un festival de BD auquel les membres « auteurs » du groupe, soit quatre sur cinq, cette fois-ci, ne vont pas dédicacer leurs petits Mickeys.

C’est donc en musiciens pour de vrai qu’ils viennent animer cet après midi ensoleillé, épaulés par la sono de Oui FM, et son car régie hi tech.

Ils sont chaud-bouillants, en plein milieu de la tournée d’été (oui car la saison démarre tôt chez les Slumberlandais), tournée qui se poursuivra en terre de Buc…. (on ne dit pas « buccal » s’il vous plait, merci.) Mais c’est une autre histoire.

A Nation, fief populaire parisien, s’il en fut, le public se presse en masse, au moins dix personnes. Alors le groupe teste ses nouveaux hymnes endiablés, rôde ses nouveaux pains, baptise par le feu du saint schisme rhytmique ses nouvelles avancées dans le domaine de ce que Claude Rich nommait « l’anti accord parfait » dans un film devenu culte.

Mais nous parlons d’un rendez-vous festif et à ce titre, roulez petits bolides, on ne peut rien contre l’ambiance ! Youpi, personne ne s’aperçoit de rien. En pleine rue, sous les fenêtres ouvertes des habitants pourtant déjà échaudés par la cacophonie une semaine plus tôt, Slumberland ne récolte qu’applaudissements et encouragements. C’est pas beau, ça ?

Du coup, c’est peut-être par pudeur que le groupe ne figure pas sur la photo.

Ahah, non c’est parce qu’ils sont sur la video du show. Mais ce sera dévoilé lors de l’ouverture officielle des documents d’archive, qui pour l’instant sont conservés quelque part dans un entrepôt tenu secret, protégé comme les fonds secrets de Matignon.


mardi 26 mai 2009

Slumberstory Episode 13 Fête de la musique 2007

On retrouve nos héros devant le 50 bd St Germain en ce 21 juin 2007.

C’est une période de transition pour Slumberland. Fabien s’éloigne lentement mais sûrement du groupe, alors qu’Agnès s’implique de plus en plus. Pour cette édition de la fête de la musique, ils sont de nouveau en duo au chant.

Agnès est désormais membre officiel du groupe, présente à toutes les répètes. Et le groupe a également et pour de bon débauché PierreF, pour assurer la batterie. Et il assure. Ce qui pousse le groupe à opérer une sorte de grand saut. En effet, c’en sera terminé des répètes pépères à domicile avec mister boitaritme, pour des raisons évidentes de volume sonore et de logistique, un kit de batterie étant moins facilement manœuvrable à droite ou à gauche qu’une…qu’un… mettons, qu’un harmonica. Et sensiblement plus bruyant également. Précisons qu’aucun membre du groupe n’a de ferme isolée dans le Poitou.

Les solutions sont d’occuper dans un premier temps et les dimanches soirs une salle de MJC à St Rémy en pays yvelinois.

Sympa. Une acoustique de terrain de squash achèvera de bousiller ce qui reste de faculté auditive aux membres du groupe. Mais poof poof, qu’importe. Le Rock’n roll s’est-il préoccupé souvent de jouer juste ? hein ? Dites…. Oui… ? Ah tout de même. Bon… Mettons le reste sur le compte de l’attitude.

En tout cas, cette salle sera d’un grand secours avant de trouver mieux. Et puis l’horaire d’occupation de cette salle n’est pas illimité, ce qui contraint les musiciens à moins se disperser en bouffes arrosées, comme il était de bon aloi auparavant, lorsqu’un des membres invitait les autres, et de se concentrer plus sur la musique. ,Les répètes sont désormais le dimanche soir, donc, car le PierreF a un métier sérieux, monsieur et ne vit pas tel un saltimbanque, lui !

Revenons à notre Fête de la musique 2007. Pas grand-chose à en dire, d’ailleurs. Je vous la joue courte, si j’ose dire : Meute de fans assoiffés de sensations fortes, dansant en hystériques comme des derviches tourneurs sur les versions de folie de grands standards, maîtrisés en orfèvres par des musiciens accomplis, un son millimétré qualité SACD 5.1. C’est pas compliqué, tout les groupes installés ce soir le long du Boulevard St Germain plient boutique en moins de 10 minutes et repartent dans leurs taudis en pleurant.

La routine, désormais.

Quoi.



vendredi 22 mai 2009

Slumberstory Episode 12 Bruxelles 2007 3/3

Voilà, c’est un grand soir.

La scène est petite mais c’est qu’il faut y faire tenir beaucoup de talent ! ahahah

Siro, soucieux de prouver son implication dans le milieu su stylisme, réitère ses efforts, cette fois en affichant son appartenance à la tribu Vintage VH ’78, avec plus de succès que lors de ses errements fashion lyonnais.

De toute façon, l’essentiel n’est pas dans la cotonnade, comme l’a dit un grand penseur dont nous tairons l’identité, pour ne pas faire de peine à ses parents. (car la citation complète tient son intérêt discutable dans la deuxième partie de la phrase : « (…) tant que ça ne bouloche pas. »)

Non l’essentiel tient dans la qualité du public. Et en ce soir du samedi 1er juin 2007, le trac communicatif d’Agnès, quelques minutes avant de monter sur scène s’évanouit rapidement lorsque Slumberland se réchauffe à l’enthousiasme du meilleur public qu’il ait croisé, celui du Botanique de Bruxelles. Big Up ! Ca joue, ça enquille les standards, et ils en redemandent, jusqu’à ce qu’épuisement s’ensuive. Ils ne veulent plus laisser Slumberland quitter la scène.

Grand moment d’émotion lorsque Stephen Desberg rend hommage à Annie Lennox, sous une mise en lumière feutrée de toute beauté.

Une série de vidéos inédites de ces concerts de Slumberland viendront bientôt rendre justice à l’ambiance, détournés ici par l’éclairage cru des flashs, sur ces photos. Des documents rares, à découvrir bientôt.

Pour d'autres photos, vous pouvez aussi aller ici ->

http://slumberlandenconcert.over-blog.com






mercredi 20 mai 2009

Slumberstory Episode 11 Bruxelles 2007 2/3

Bruxelles deuxième.

C'est dans un beau studio pro que les apprentis rockeurs vont donner de l'effort, ce vendredi 31 mai belge 2007.

Et c’est un ingé son non moins professionnel qui va ainsi les prendre sous son aile, et faire office de coach, durant tout ce week-end, dispensant ses précieux conseils et son expérience aux zazous de la BD.

Une répète d’au moins quatre heures le vendredi soir, pour un concert le samedi soir. Ce ne sera pas de trop.

Car c'est au Botanique que le groupe va performer, rien moins. Une des plus belles salles de Bruxelles, qui surplombe le jardin botanique. Un endroit magnifique. De beaux amplis, un son aux petits oignons, c’est fini la rigolade et la multiplication des pains ! Les membres du groupe songent sérieusement à mettre un terme à leur carrière prometteuse de boulangers.

Alors la répète de ce vendredi là est acharnée. On met au point des arrangements nouveaux, on progresse à pas de géants, on doute on recommence, on profite du duo Fabien/Agnès. Ce sera, de mémoire de slumberlandais, une des plus importantes répétitions de l’histoire du groupe.

Malheureusement Fabien va prendre de plus en plus de distance avec le groupe. Comme on peut le voir sur ces photos, il s’entraîne déjà en loucedé pour rejoindre le Playmobil Dixie Band.




mardi 19 mai 2009

Slumberstory Episode 10 Bruxelles 2007 1/3

« J’aimeu Bruxelleuu au mois de mai…. »

Ah oui c’était une idée lumineuse : inviter Slumberland chez Slumberland !

Car Slumberland, c’est une librairie BD bruxelloise. Et ils vont mettre les petits plats dans les grands ! C’est donc par un beau matin de mai 2007, le 31, précisément, que le quatuor embarque à bord du Thalys, pour de nouvelles aventures.

Ce quatuor, en ce printemps au climat mitigé, c’est le noyau dur de Slumberland le groupe. Mais autour d’eux, ça bouge.

Une fois de plus, Hugues Labiano les rejoint dans la cité-carrefour-européen. Fabien est aussi de la partie. Cependant le chanteur commence à prendre quelques distances avec le groupe. Depuis peu, Juanjo a donc proposé d’associer aux répètes une certaine Agnès Charvier.

Agnès s’occupe d’un atelier de sculpture, que vous connaissez sans doute pour avoir vu leurs productions dans les librairies Album, par exemple. Marvel, Lucasfilm. Attakus promeut ainsi l’image de marque de quelques petites sociétés de production qui démarrent poussivement, au travers de leurs personnages. Jean-Pierre Pernaut lui-même dans sa quête d’artisans authentiquement talentueux aura consacré à Attakus un brave sujet dans son JT cultissime !

Bref… Agnès et son feeling jazzy soutiennent les efforts vocaux et Agnès fera son baptème de scène Slumberlandais à Bruxelles. Deux chanteurs, quelle classe !

Et ce n’est pas du tout : n’ayant pas loin de déplacement, Stephen Desberg participe aussi, armé de son clavier et de sa voix ! Et le scénariste d’Empire USA n’est, paraît-il, pas manchot non plus en musique…

Arrivés à l’hôtel, les musiciens attendent patiemment qu’on vienne les chercher pour les mener en secret, loin des objectifs des paparazzis, dans un studio pro, afin de répéter… disons d’apporter un minimum de cohésion dans le son du groupe, avec tous ces nouveaux et/ou occasionnels participants.

Le trac se lit sur certains visages, l’excitation sur d’autres. La fatigue aussi. Ou alors c’est qu’il révise ses gammes, en se promettant de monter des cordes en titane sur sa basse…





lundi 18 mai 2009

Slumberstory Episode 09 Lyon 2007 suite


Les aventures du Sirius, suite.

Dans le showbiz, l’entrée en scène des artistes est cruciale, toutes les stars vous le diront. Johnny soigne l’effet dramatique provoquée par son arrivée sur scène à chaque concert. Ce soir-là, Slumberland en offrira une version sensiblement plus scénarisée… Les cinq musiciens sont sur scène, et c’est Hugues « qui dit trois quatre » pour lancer le premier morceau.

Raté !

Deux fois…

Trois faux départs plus tard, l’assistance retient son souffle et commence à croire au canular. En fait, ils vont assister à un spectacle de guignols ! Normal, se dit la moitié d’entre eux, on est à Lyon, ces 4 parigos plus un toulousain veulent rendre hommage à une spécialité locale.

Pierre, SteF et Juanjo sont entre arrêt cardiaque et fou rire rentré. Finalement, Hugues Labiano aura ce mot salvateur, qui restera au fronton de tous les conservatoires de France et de Navarre comme la formule magique qui permet d’envoyer enfin la sauce en cas de pépin sur scène : « Putaing ! Je suis pétrifié ! »

Le concert se déroule dans une ambiance survoltée. Les membres du groupe commenteront avec le peu de mansuétude qu’il mérite l’accoutrement de SteF, et principalement son pantalon de raver 90’s. Ou de charlot de chez Pinder, au choix. L’artiste, blessé par l’attaque perfide contre son approche stylistique visionnaire rétorque : « Même pas mal ! »

PierreB n’étant jamais en reste pour relever la sauce et le suspense, (le scénario c’est son métier !) cassera sa corde de La à mi-parcours de la soirée. Sa basse n’ayant que quatre cordes, c’est en position de quasi héros qu’il terminera le concert en ne jouant que sur les trois cordes survivantes. Trop balèze, diront les jeunes du public qui savent le caractère exceptionnel de l’exploit, et le simple fait, non moins exceptionnel, d’ailleurs, de péter une corde de basse ! Ces jeunes fascinés par la décontraction nonchalante dont le dandy ne s’est départi à aucun moment. Pendant le concert en tout cas, car moi je sais que c’est dans les larmes qu’il achèvera la soirée, et que c’est par pudeur qu’il tentera de les masquer dans les mojitos, pour que personne ne s’en aperçoive.

Anecdote : une photo prise pendant le concert figurera avec un article consacré au groupe dans… Livre Hebdo ! Si !

En attendant Rock & Folk ahah !



vendredi 15 mai 2009

Slumberstory Episode 08 Lyon 2007

Tous à bord !

C’est pas exactement la «croisière s’amuse», mais bon… Mille fois plus sympa en tout cas.

2007. Les fêtes sont derrière nous, la Saint Valentin aussi. Nous sommes le 15 février

On retrouve nos héros à bord du Sirius, une péniche Pub Café concert, ancrée sur les berges du rhône, à Lyon !

Comme vous n’êtes pas sans le savoir, Lyon se situe entre Paris et Toulouse. Alors oui, une fois de plus c’est l’ami Labiano qui vole au secours du groupe toujours orphelin de batteur officiel, à cet époque. En effet Pierre Francillon, en sa qualité de rock star reconnu, et eu égard à ses faits d’arme - il a longtemps doublé John Bonham sur scène, à la grande gloire du Zep (et pas celui de la BD, on vous a dit qu’il ne fricotait pas avec le milieu !)- demande des conditions au contrat que Slumberland n’est alors pas en mesure de suivre.

Anyway…

Vox, Fender, Ibanez et Gibson, entre autres, sont conviés à la nouba. Au passage, ça n’a, en surface, rien à voir avec le propos et pourtant, au nom de mes camarades, je tiens à préciser qu’on s’y connaît pas bien en matériel. Si les marques sus-citées disposent de quelques modèles à nous soumettre, puisque tout le monde se fait endorser, de nos jours, nous serions ravis de nous transformer en amateurs sandwich afin de faire honneur aux dernières avancées technologiques et de contribuer à faire progresser leurs ingénieurs sur ces questions, ceci sans négliger l’aspect marketing de cette éventuelle opération et les retombées positives sur le prestige véhiculé par ces marques – répondre directement sur le blog de Slumberland, merci.

Revenons à nos péniches. C’est une vraie scène, avec une vraie sono, un vrai ingé son, de beaux amplis, et un light show tendance Las Vegas.

La balance est un vrai régal. Avant le concert, comme d’hab, une séance de dédicace de leurs albums attend le groupe. Puis c’est la longue attente avec le show.

Il y a, présents ce soir-là, un éditeur de BD courageux dont nous tairons le nom, quelques amis dessinateurs, Anthya, l’épouse aimante de Juanjo. Par conséquent la petite loge est vite blindée de monde et il règne une bonne ambiance.

En revanche la présence des invités VIP que nous avons évoqués n’aurait pas suffi à remplir la salle pour le concert de Slumberland, salle qui sera comble, pourtant. C’est que le public est pour une fois vrai, lui aussi. C’est à dire qu’un DJ vient animer la soirée après le concert, et que par conséquent la jeunesse lyonnaise est là ! Et bien là. Et ils vont soutenir Slumberland ! la température monte alors en flèche à bord du Sirius.

Le cocktail servi par le quintet est explosif, mais les mojitos servis par le barman compensent l'impression caniculaire.

Dans les loges, le trac monte d’un cran. Il va être enfin l’heure de monter sur scène…

Légende photos : Da band In da train, Juan et Fabien en pleine balance et les dédicaces














jeudi 14 mai 2009

Slumberstory Episode 07 Rambouillet 2006


Décembre 2006. La deuxième édition du BDthon organisé par Marc Bourgne sera plus cool pour Slumberland, bien que moins informelle d’une certaine manière. Le set du groupe est au point. Beaucoup plus, en tout cas, que l’animation récréative proposée deux ans plus auparavant, alors que le groupe n’existait même pas officiellement.

Cependant, toutefois, et néanmoins, il convient de célébrer leur retour en terre rambolitaine sans trop d’accroc d’accord.

Non que le public, constitué une nouvelle fois essentiellement de la fine fleur des auteurs de BD, d’amis et de leur compagnes soit d’une intransigeance crasse, mais au final ce sont les oreilles des quat-z-amis qui sauront le mieux relever les pains multiples. C’est le métier qui rentre !

C’est malgré tout dans une relative décontraction qu’ils effectuent les derniers réglages. En acoustique, car la petite cave où a lieu la petite sauterie n’a pas de mur assez solide pour supporter la furie de décibels que le groupe produit ahah !

Rambouilet 2006, c’est la dernière étape avant l’envolée vers la gloire internationale. Mais ça, ce sera dans un prochain épisode !




mercredi 13 mai 2009

Slumberstory Episode 06 Fête de la Musique 2006


Arrêtons nous un instant sur ce 21 juin 2006.

Le 50 Bd St Germain est une adresse importante pour les lecteurs franciliens de BD. C’est celle de Bd des Bulles la boutique de Loulou !

En ce 21 juin 2006, le concert de Slumberland se déroule devant une foule de badauds enthousiastes, surtout en fin de soirée, les consommations aidant.

Il y a là aussi les amis indulgents, et une partie du staff du monde de l’édition BD. Roxane, la fille de Pierre, vient jouer du saxophone, Nico est présent avec son clavier.

Mais plus important encore, Pierre Boisserie, même si aucun des membres du groupe ne le sait encore, s’apprête à changer de nom. En effet, dans un futur proche, on l’appellera PierreB. Pour éviter, désormais la confusion. Car un autre Pierre, lui aussi issu de la scène jazz yvelinoise fait sa première apparition au sein du groupe en assurant pour la première fois la batterie, excusez du peu.

Pierre Francillon n’a rien à voir avec le monde de la BD. Il donnerait plutôt dans l’informatique. Enfin c’est ce qu’il dit car, à l’image d’un certain Chandler Bing, personne n’est foutu de mettre un nom clairement descriptif sur ses activités. Transpondeur… ? Transponsteur… ? « C’est même pas un vrai mot !!! »

On se dit que l’opacité est peut-être volontaire et qu’il est agent secret, en vérité. Une sorte de Buckaroo Banzai, travaillant en secret pour le gouvernement, le jour et musicien, la nuit. Ahah !

Il semble que la résistance jazzy ait replié ses forces autour d’un pôle relativement puissant dans la région de St Rémy. St Rémy, St Germain, hommage ? Peu probable car ils ne semblent pas adeptes de la musique en cave. En tout cas, quelques standards du jazz seront chaleureusement interprétés ce soir là. Sorte de bonus sympatoche offert aux spectateurs d’un soir.

Car Pierre Francillon (PierreF) joue de la batterie le bougre ! Et même plutôt bien. Si bien qu’on n’imagine même pas, à l’époque, lui proposer de rejoindre officiellement le groupe, car on se dit qu’il a sûrement mieux à faire que de zoner avec une brochette de saltimbanques.

Le groupe n’a pas répété avec lui. Jamais. Mais il semble plutôt à l’aise et s’intègre parfaitement. La fête de la musique 2006 est un franc succès. On se promet de remettre le couvert.

Et finalement d’inviter PierreF s’il le désire, aux prochaines répètes, sa situation domiciliaire étant géographiquement compatible.






mardi 12 mai 2009

Slumberstory Episode 05 Répètes - 2006


On retrouve Slumberland en mai 2006 dans la riante contrée de St Rémy les Chevreuse.

C’est Xavier Coyère, dessinateur de BD, lui aussi, (Ca alors mais y aurait-il comme une sorte de fixette à thème dans ce groupe ?) qui soutient la formation à la batterie. Il ne fera pas de concert avec Slumberland mais participera à plusieurs répètes.

Finalement il ne rejoindra pas le line up officiel.

En son absence, le groupe répète à domicile : St Rémy, Nogent , ou encore Montreuil. D’autres participants viennent ponctuellement soutenir les efforts musicaux des bédéeux musiciens.

Comme Nico, fine lame du clavier, spin off des aventures jazzy de Pierre Boisserie.

Le groupe mûrit, enfin… prend de la bouteille.

C’est-à-dire que ce printemps 2006 est particulièrement clément par ses températures, avec un ensoleillement généreux sur la moitié nord, bien que lourd au niveau des pressions atmosphériques en terme de fin de soirée.

Dans ces séances successives, on notera la constance du quatuor à saluer les invités comme il se doit, avec le respect de toutes les convenances que la politesse et le maintien de son rang impose, dans le strict cadre de la reflexion menée conjointement par les pouvoirs publics en terme de santé au niveau de la bibine et de la modération que sa consommation suppose.

Une série que les esprits chagrins baptiseront à leur guise :« pourquoi Amy Winehouse et pas nous ? »

Libre à eux. En tout cas le rock’n roll ne s’en est pas plus plaint que le propriétaire du Balto de Maillac…

La fête de la musique approche, le printemps/été semble être la saison des concerts slumberlandais. Pour ce 21 juin 2006 prochain, On frappera un grand coup. Le monde chic de l’édition BD sera au 50 Bd St Germain à Paris !

Alors Slumberland redouble d'efforts, comme en attestent ces clichés, qui seront versés au dossier...






lundi 11 mai 2009

Slumberstory Episode 04 La Souterraine

Nous sommes en 2006.

L’histoire s’accélère, sous l’impulsion d’abord de la nécessité de trouver un batteur, puis grâce à Michel Janvier, qui invite le groupe à venir se produire à la Souterraine lors du festival Bédécibel en avril.

Festival bipolaire comme son nom l’indique. Le pôle « concert », c’est du sérieux. Des groupes professionnels comme Mass Hysteria sont invités. Les conditions seront pro cette fois.

Electrophone Bordel ! passe à la trappe.

Le groupe se met miraculeusement d’accord pour se baptiser Slumberland. Cela se passe autour de quelques bières dans un bar de St Rémy. Slumberland, c’est un hommage discret à Winsor Mc Cay et son Little Nemo in Slumberland, première BD historiquement parlant, n’en déplaise aux puristes érudits du monde de la petite bulle qui auront, chacun pour sa chapelle, une appréciation différente sur ce débat.

Tout comme la vérité, le débat est ailleurs, très certainement. Pour épauler Slumberland à la batterie, c’est Hugues Labiano qui va se dévouer. Il est lui aussi auteur de BD, à l’instar des quatre autres saltimbanques du groupe. Et il est, à ce titre, invité au festival Bédécibel.

Ce qui ne l’empêche pas de pratiquer par bonheur, et avec bonheur la batterie. D’ailleurs Hugues a son propre groupe.

Mais l’exercice promet toutefois d’être périlleux. Car Hugues est toulousain, or le reste du groupe est francilien, voire parisien. Même si ces cinq là se connaissent bien pour se croiser régulièrement en festival, ils n’ont encore jamais croisé les cordes ni les baguettes ensemble. Alors ce sera une heure avant le concert qu’ils pourront répéter, dans un local non loin de la scène les quelques 10 ou 12 morceaux qu’ils présenteront à leur public.

Sans filet, le miracle opère malgré tout, et Slumberland électrique sur une scène en hauteur dans la Creuse efface l’épisode miteux d’Electrophone dans la Corrèze. Bordel !

PS : ce jour-là, Jean Pierre Gibrat et sa somptueuse Strat SRV montera aussi sur scène avec les slumberlandais pour illuminer la Souterraine avec ses chorus bluesy. Big Up Jpeg ! Merci également à Roger Widenlocher pour toute la musiqueu que j’aimeuh !



vendredi 8 mai 2009

Slumberstory Episode 03 Brives 2005


Les photographes sont là pour accueillir Electrophone Bordel ! à la descente du train du choléstérol, à Brives en ce 4 novembre 2005.

Bon certes, ils sont surtout là pour choper les stars médiatiques et écrivains de tout poil venus signer leurs ouvrages au plus huppé des salons du livre français, mais qu’importe puisque le quatuor est déjà bien amoché, pour ne pas dire éméché, voire imbibé, gavé de spécialités corréziennes à manger et à boire, et par conséquent peu à même de faire la différence.

On s’en fout, car rien n’arrête le rock’n roll.

Ils ont raison de s’en foutre, car le concert sera mémorable.

Le groupe n’est pas amplifié, et donc armé de la seule force de leurs mains pour se faire entendre dans ce bar de Brives. Beaucoup des gens présents ce soir là ne sont pas venus pour eux. Et le font rapidement savoir. Fierté locale, quelques rugbymen embierrés les insultent, le reste du public monte le son des conversations. Pierre, Juanjo et SteF frappent leurs cordes comme des sourds, c’est l’escalade de la face nord du Mont Décibel, la plus ardue.

Seul Fabien est repiqué sur la sono du bar. Celui-ci étant constitué de deux salles distinctes, l’histoire retiendra que la clientèle de la deuxième salle fut charitable de ne pas avoir narré l’étrange courage ayant conduit, selon leur perception du concert, un chanteur à venir faire gratuitement et a cappella l’animation de la soirée.

Malgré tout, la mémoire humaine étant, par bonheur, sélective, le premier concert du futur Slumberland restera un bon souvenir. Sur le coup on se dit qu’on ne pourra pas faire pire.

Et puis les conditions abominables n’ont pas empêché le groupe de mener à bien toutes les chansons prévues et de terminer chacune d’entre elles tous en même temps, exploit non négligeable.

jeudi 7 mai 2009

Slumberstory Episode 02 Nogent

Lors de cet after à Rambouillet en décembre 2004, à l’occasion du bédéhton organisé par Marc Bourgne, se fit entendre un joli brin de voix. Celle de Fabien Vehlman, qui poussa, parmi les autres chœurs de l’assistance, quelques « hip hip » sur le Island in the Sun de Weezer. Cette contribution suffit à mettre en évidence, par contraste, l’absence totale de talent vocal partagé par Pierre, Juanjo et SteF.

Cruelle mise au pied du mur, car la poprock qu’ils se proposent de distiller est, elle, principalement chantée, même si elle ne se compose que de reprises de standards ultra tubesque. Leur répertoire se limitera d’ailleurs à des reprises, par prudence, bien que découlant d’un choix éclectique.

Bref c’est donc dûment mandaté par ses complices que SteF propose à Fabien, lors d’un dîner à Angoulème en janvier 2005, de venir leur prêter main-forte pour les prochaines répètes.

Quelques écoutes collectives de hits poprock inscrit au panthéon de ces 30 dernières années plus tard, le quatuor se décide pour une esquisse de setlist et se met à répéter. Une fois chez Pierre, une fois chez Juan… Une boîte à rythme s’immisce dans le son du groupe. Et ces après-midi sont aussi, souvent, un prétexte pour se faire une bonne bouffe.

Leur première proposition de concert viendra de Brives la gaillarde où on invite le groupe, toujours anonyme, à venir jouer pendant le salon du Livre, à l’automne 2005. Ce sera le samedi soir dans un bar sis en centre ville. Ce sera en acoustique, pratique pour ce qui est d’éviter l’écueil du batteur manquant.

Juste avant l’échéance, à l’automne 2005, une répétition générale en présence de rares invités triés sur le volet a lieu dans le manoir nogentais de Juanjo. C’est ici que sera immortalisé le groupe mark I.

Reste à trouver un nom. Les bonnes idées fusent de toute part, et retournent immédiatement au néant. SteF impose Electrophone dans l’apathie générale. Sa deuxième tentative est la bonne : Electrophone Bordel !

L’Histoire des grands événements jalonnant l’évolution de la civilisation au cours des siècles est heureusement ponctuée de circonvolutions et de deuxièmes chances : L’étrange blaze sera éphémère.




mercredi 6 mai 2009

Slumberstory Episode 01 Débuts - 2004



Salut !

La saison 2009 des concerts de Slumberland va bientôt démarrer.
Premier arrêt : Mantes (78) le samedi 16 mai prochain, vers 17:00, dans le cadre du festival "Bulles de Mantes" de Mantes la Jolie, Parc Expo de l'Ile l'aumône. Renseignements sur www.bulles-de-mantes.asso.fr
On les remercie d'avance.

Avant de vous retrouver dans les Yvelines, nombreux j'espère, faisons si vous le voulez bien un petit retour en arrière. Il est temps de retracer enfin le parcours chaotique de Slumberland le Groupe.

Au départ était l'envie furieuse de sortir guitares et basse de leurs étuis respectifs, après avoir pris conscience du fait que les cordes sont moins entravées dans leur expression sonore une fois à l'air libre.
Nous sommes en 2004.
Pierre Boisserie, à cet époque, joue dans une formation jazz. Juanjo et Siro le rejoignent. Les répètes sont bon enfant et ont lieu chez les uns chez les autres. Le prétexte étant la musique, mais la finalité étant de rigoler. Le noyau dur du groupe se compose alors de ces trois énergumènes et.... et c'est tout car ils n'ont pas de chanteur et pas de batteur non plus.

Ces trois là répètent encore sans même une boîte à rythme s'il vous plaît.
Car c'est dans un secret quasiment d'état qu'ils préparent une "animation" pour le Bédéthon organisé par l'ami Marc Bourgne. Ce sera décousu mais bon esprit et ça se passera en compagnie du groupe jazz de Pierre B. Finalement on a sorti les guitares électriques. Nous sommes en décembre 2004. Le groupe n'a pas de nom.