Le concert de Buc fut si bien accueilli et, conséquemment, si bien préparé que les observateurs avertis l’auront vite baptisé « le concert des astres » tellement ce fut chaud ! Les autres, moins lyriques resteront sur un laconique : « Ca s’fait trop pas ! »
Le personnel du groupe, pragmatique, déclare : « Le chauve doit rentrer chez lui », traduction approximative du proverbial « show must go home » ; « go on » corrigeront les britichophiles. Instantanément la formule prend tout son sens. Mais si le spectacle doit continuer, pour cela il faudra prendre du recul. Se ressourcer, repartir sur des bases saines. Loin, se tester sur une population vierge, en quelque sorte.
Géographiquement assez excentré…du centre ville de Buc, Lys les Lannois, traduisez par « sis près de Lannois » paraît un terrain neutre. Nous sommes avant la révolution ch’tie en l’an de grâce moins un avant Dany Boon. A cet époque, qui nous semble à présent si lointaine, les ch’tis ne sont encore que des nordistes normaux, chaleureux, mais assez isolés, n’ayant que peu entendu parler de Slumberland, voire …heu pas.
Enfin, même en ces temps lointains, l’accueil chaleureux des gens du nord n’est pas un vain qualificatif.
On en aurait presque oublié de capturer par l’image le groupe dans ses œuvres. Nevermind… Pierre, dans son éternelle quête de reconnaissance, aura juste le temps de sauter, tel l’agile félin qu’il évoque dans ses plus gracieux moments, devant l’objectif distrait, lors de l’installation du groupe sur scène, pour une photo quintessentielle de l’esprit punk/stage/diving-rocking/bad-boy-attitude, qu’il incarne si parfaitement.
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