Slumberland...

...est un groupe de musique composé d'auteurs de la bande dessinée, d'amis de la BD.
Composé principalement de:
- Agnès CHARVIER (Co-fondatrice d'Attakus Collection & Comix Buro) au chant.
- Fabien VEHLMANN (Seuls, I.A.N, Sept...) au chant.
- Juanjo GUARNIDO (Blacksad, Sorcellerie) à la guitare.
- Pierre BOISSERIE (La croix de Cazenac, Flor de Luna, Dantès...) à la basse.
- Pierre FRANCILLON ( Super Consultant Informatique) à la batterie.
- Stef "SIRO" BRANGIER (Aquablue, Polka, Voyageur...) à la guitare.
- Frédéric PEYNET (Le Feul) à la guitare.
De nombreux amis viennent se joindre à eux sur scène: Stephen Desberg (clavier), Gonzague (guitare), Labiano (batterie), Eric Liberge (batterie).


lundi 18 mai 2009

Slumberstory Episode 09 Lyon 2007 suite


Les aventures du Sirius, suite.

Dans le showbiz, l’entrée en scène des artistes est cruciale, toutes les stars vous le diront. Johnny soigne l’effet dramatique provoquée par son arrivée sur scène à chaque concert. Ce soir-là, Slumberland en offrira une version sensiblement plus scénarisée… Les cinq musiciens sont sur scène, et c’est Hugues « qui dit trois quatre » pour lancer le premier morceau.

Raté !

Deux fois…

Trois faux départs plus tard, l’assistance retient son souffle et commence à croire au canular. En fait, ils vont assister à un spectacle de guignols ! Normal, se dit la moitié d’entre eux, on est à Lyon, ces 4 parigos plus un toulousain veulent rendre hommage à une spécialité locale.

Pierre, SteF et Juanjo sont entre arrêt cardiaque et fou rire rentré. Finalement, Hugues Labiano aura ce mot salvateur, qui restera au fronton de tous les conservatoires de France et de Navarre comme la formule magique qui permet d’envoyer enfin la sauce en cas de pépin sur scène : « Putaing ! Je suis pétrifié ! »

Le concert se déroule dans une ambiance survoltée. Les membres du groupe commenteront avec le peu de mansuétude qu’il mérite l’accoutrement de SteF, et principalement son pantalon de raver 90’s. Ou de charlot de chez Pinder, au choix. L’artiste, blessé par l’attaque perfide contre son approche stylistique visionnaire rétorque : « Même pas mal ! »

PierreB n’étant jamais en reste pour relever la sauce et le suspense, (le scénario c’est son métier !) cassera sa corde de La à mi-parcours de la soirée. Sa basse n’ayant que quatre cordes, c’est en position de quasi héros qu’il terminera le concert en ne jouant que sur les trois cordes survivantes. Trop balèze, diront les jeunes du public qui savent le caractère exceptionnel de l’exploit, et le simple fait, non moins exceptionnel, d’ailleurs, de péter une corde de basse ! Ces jeunes fascinés par la décontraction nonchalante dont le dandy ne s’est départi à aucun moment. Pendant le concert en tout cas, car moi je sais que c’est dans les larmes qu’il achèvera la soirée, et que c’est par pudeur qu’il tentera de les masquer dans les mojitos, pour que personne ne s’en aperçoive.

Anecdote : une photo prise pendant le concert figurera avec un article consacré au groupe dans… Livre Hebdo ! Si !

En attendant Rock & Folk ahah !



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